Le boycott de la cérémonie de prestation de nouveaux juges de la cour constitutionnelle par les membres du Front commun pour le Congo (FCC), hier, mercredi 21 octobre, à la chambre basse du Parlement, suscite des questionnements dans le chef de la population kinoise avertie.
La coalition FCC-Cach censée être alliée, semble plonger lentement mais sûrement dans la désolidarisation, passée l’étape « je t’aime moi non plus », ils ne se méprennent plus.
Et à travers les rues de Kinshasa, les langues se sont déliées devant le micro trottoir de MCP.
« Je crains que le pays replonge dans le théâtre qui a eu lieu dans le début des années 1960 entre le Premier ministre Patrice Emery Lumumba et le président Joseph Kasa-Vubu”, craint bwana Senga dans la commune de Ngaliema.
Monsieur Nzangani, (Tshisekediste) s’exprime ainsi : “dans cette cérémonie, les députés font office d’invités ! Si dans une fête certains invités ne se présentent pas, leur absence n’annule en rien la fête du moment où les autres ont répondu à l’invitation”, a-t-il indiqué.
Sylvain Balay, jeune analyste politique estime que : “le FCC avait pris d’assaut les deux chambres de l’assemblée pour conforter sa notoriété tout en sachant que la justice était son acquis ! Cette nomination des juges constitutionnels par le chef de l’état est vu d’un mauvais œil dans le sens où ces derniers feront allégeance au nouveau chef de l’Etat et non à l’autorité morale du FCC”, a-t-il indiqué.
Serge Maheme
MEDIA CONGO PRESS