Le président de l’Union Nationale des Fédéralistes du Congo, (UNAFEC) a, au cours d’un meeting politique tenu le samedi 14 novembre 2020 à Lubumbashi, déclaré que le Front Commun pour le Congo (FCC), est désormais dans l’opposition.
Dans la foulée, Gabriel Kyungu a indiqué qu’ils vont ouvrir des écoles pour permettre aux membres du FCC, dont l’autorité morale est l’ex-président Joseph Kabila, d’apprendre des leçons sur leur nouveau statut d’opposants.
« Le FCC est désormais dans l’opposition, c’est nous qui avons le contrôle du pouvoir. Pour ce faire, nous allons ouvrir pour tous les membres du FCC, des écoles où ils doivent apprendre des leçons sur leur nouveau statut d’opposants », a déclaré Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza. Très fougueux, Kyungu Gabriel laisse échapper la vérité de façon brutale, poussant d’aucuns à ne pas foncer dans la profondeur de son expression. Pourtant, dans le contexte, de cette leçon, l’homme a raison car le FCC prêche la résistance à ses cadres et militants, alors que cette expression ne saurait être de mise dans une coalition au pouvoir. C’est tout naturellement l’expression d’un parti ou d’une famille politique hors du pouvoir.
Dans le même contexte, il est noté une culture systématique d’entraves et d’opposition à toute initiative, à toute décision du chef de l’Etat, l’allié dans la coalition. Autant dire que les cadres du FCC semblent avoir perdu le tableau de bord, et pèchent par une forte contradiction entre le discours et la conduite. Logique que le président de l’UNAFEC relève cette dichotomie et, par ironie, convie les anciens caciques du pouvoir à une pédagogie sur la conduite de l’opposition au sein de laquelle il a évolué des décennies.
C’est dans ce cadre justement que Gabriel Kyungu a appelé la population à soutenir l’initiative du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, consistant aux consultations en cours en vue d’engager le pays dans la voie de la reconstruction et du développement.
LR