Consultations nationales: Tous pour un nouveau Gouvernement !

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Les récriminations de l’ensemble de la population congolaise sont prises en charge par les personnalités consultées par le chef de l’Etat. Qu’ils soient de quelque obédience politique que ce soit, les délégués reçus par le Président Félix Tshisekedi plaident pour une nouvelle impulsion à l’action gouvernementale.

Véritable désaveu, sans le clamer haut, du gouvernement actuel dans son ensemble. Cette lecture négative est partagée aussi par les gouverneurs de provinces, dont la quasi-totalité est issue du FCC, qui en ont référé au chef de l’Etat pour mettre un terme aux conflits entre eux et les élus provinciaux. Autant dire que le mal est mal. Les cadres du FCC le savent bien, mais seraient astreints à la discipline du parti pour avaler la couleuvre des égarements actuels. Car ils ont un cœur et ont bonne conscience du calvaire subi par leurs frères, sœurs, tantes…contraints de quitter leurs maisons, pour les uns, passer des nuits à la belle étoile, pour les autres. D’autres encore tombent sous les coups de machette d’un ennemi venu hors de la frontière nationale ; certains croupissent dans la misère alors que des cadres « bourreaux » accaparent toute la richesse nationale.

C’est véritablement ce décor qui a conduit le peuple à réclamer le changement obtenu, finalement, lors de la présidentielle de décembre 2018. Malheureusement, l’échafaudage politique s’est voulu imperméable au changement, aux cris de détresse du plus grand nombre. Le deal aujourd’hui honni de tous aurait pris en otage le sort de tout un peuple au profit des intérêts égoïstes des bourreaux d’hier. On se refuse d’admettre que le Premier ministre actuel soit incapable d’impulser une dynamique positive à l’action gouvernementale ; son échec se justifierait plutôt par des calculs politiciens de ses supérieurs au sein du parti et de la plateforme politique. Aussi toutes les langues ne jurent plus que par sa démission, d’autant que le pilier du changement à induire par le Président de la République se trouve être l’Exécutif national.

Ainsi, qu’on le veuille ou non, le schéma de relance attendu à la fin des consultations nationales, ne saurait épargner l’actuelle équipe gouvernementale dont les faiblesses et la mauvaise foi deviennent légendaires. Même si la majorité demeurait intacte, les altercations entre le Président de la République et le Premier ministre plaideraient pour le changement d’homme à la tête de l’Exécutif national. Mais les signes en sourdine n’accordent aucune chance au FCC de garder son privilège actuel à l’Assemblée nationale ; la plateforme aurait créé beaucoup de déçus en raison d’une gestion autocratique en son sein. Le partage du gâteau n’a pas respecté la règle du poids politique de chaque cadre ou regroupement politique ; on déplorerait également un diktat téléguidé dans la gestion des promus qui seraient demeurés de simples placebos.

LR


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