Reçus le lundi 29 juin par Jeanine Mabunda Lioko, le Comité Laïc de Coordination (CLC) ainsi que les mouvements citoyens Lucha, Filimbi et les Congolais Debout ont fait savoir à la présidente de l’Assemblée nationale que le choix d’un remplaçant de Corneille Nangaa à la tête de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) doit intervenir après la réforme du système électoral.
Dans leur déclaration, le CLC, la Lucha, Filimbi et les Congolais Debout rapportent que Jeanine Mabunda s’est opposée à leur démarche.
“Madame la présidente, après nous avoir écouté, nous a fait comprendre qu’elle ne pouvait pas satisfaire à nos demandes : Il ne faut pas conditionner la désignation des animateurs de la CENI à la réforme de sa structure, a-t-elle entre autres déclaré”, rapportent-ils dans leur déclaration.
Sur ce, ils considèrent que la chambre basse du Parlement servent des desseins nuisibles au pays.
“Compte tenu de ce qui suit, nous réaffirmons notre opposition totale à ces deux éléments et considérons que l’Assemblée Nationale a rompu son devoir d’être la représentante du peuple pour servir des desseins nuisibles à la Nation”, rapportent-ils.
Pour rappel, Jeanine Mabunda avait au début du mois de juin demander aux confessions religieuses de procéder à la désignation d’un candidat à la tête de la CENI. Ce processus de désignation a été au centre de plusieurs remous notamment du côté de la CENCO et l’ECC qui ont dénoncé des manœuvres de corruption.
Cependant, d’autres confessions religieuses avaient orienté leur choix en faveur de Ronsard Malonda. A cet effet, la présidente de l’Assemblee nationale, après son entretien avec ces structures chrétiennes, avait indiqué que la chambre basse va simplement entériner le choix des confessions religieuses, conformément à ses prérogatives.
ACTU 30 / MCP